TUMBLEWEED

 

guignol’s band comme disait l’autre

 

y a le glabre du sentiment bonhomme papelard et venimeux dixit mirbeau qu’en fait des tonnes à

s’escrimer pour le mot juste. celui qui va pisser du beau du bienséant pour se mirer aux yeux des

cons

j’ai le diapason qui déconne

et puis le pamphlétaire qui pose avec des airs à la voltaire à nous baver sa con fiture et sa mixture

pour fouetter l’ân(m)e des mal pensants

offusque les mollusques

quant au géronimo du style en acsétique aréique il taille à mort son mètre pointe et prône un art

géométrique à coup de trique

putain d’artiste con sensuel

envoie le défibrillateur j’ai mort au cœur et flamazine-moi le derme à fleur de flamme

silhouette-moi un grand mât aux grands échos d’un papier blanc sans oripeaux

juste pour me casser la gueule quand tu dégueules ton âme à vif

mets-moi tes tripes sur le billot pour que j’y lise enfin la vie celle des tripots et des prairies et du

portail qui ouvre sur le marigot des esprits purs

invente un peu ces quelques mots qui portent haut

on est vivant pour quelques temps 

alors déborde-toi sans fard et laisse tomber cette merde creuse

cette sarabande

ce guignol’s band

 

ep

le 30/10/10